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Le départ – J15

Et voilà c’est Samedi, on rejoint Douala aujourd’hui, mais on va essayer de rester le plus longtemps possible sur Kribi afin de ne pas être coincé avec mes affaires à l’aéroport trop longtemps.

Mon dernier petit dej, et quel petit dej…Sur la plage, omelette, pain grillé, beurre confiture, ananas frais, carafe de café, tout en regardant les pêcheurs au filet. Non vraiment je suis bien ici.

Une matinée pour faire le tour du marché, pour trouver le piment séché et les arachides qu’on goute pendant le remplissage. Juste une tuerie.

Le temps de se balader encore un peu, sous un soleil qui commence à faire très mal. Troc de Caurie avec le vendeur d’art d’hier, et puis Siméon voulais le revoir pour customiser un t-shirt qu’il avait acheté la veille. Les cauris ne sont pas trouvé facilement, mais une voiture s’arrête, deux grosses poignée dans le coffre. On trouve toujours tout. On croise un véhicule que je n’ai malheureusement pas eu le temps de prendre correctement en photo. Le slogan : «  Le TGV de l’expédition », la marque : « Solex », on ne doit pas avoir les mêmes.

Avant de poursuivre, je reviens sur quelque chose dont je n’ai pas parlé jeudi, mais qui m’a un peu choqué, on trouve ici de la Guiness en poudre, comme le nescafé, mais au gout de Guiness. Etrange, mais je n’en ai pas trouvé, ne serait ce que pour la curiosité.

Ensuite vers 11h on retourne à l’hôtel avec un nouveau chauffeur, le frère du conservateur, et nouveau véhicule, une mercedes. Je boucle mes valises avec les dernières acquisition. Et direction Douala, où l’on arrive à 14h…Début de l’enregistrement à 18h30, ça va être long. Un collègue à Siméon, douanier sur l’aéroport nous rejoint une partie de l’après midi. Une bière, un jus d’ananas au prix multiplié par 3 à l’aéroport. Des discussions sur les rediffusions incessantes des mêmes match de foot, sur le comportement au bourbier, pour redonner de la motivation à Siméon pour le retour. L’attente n’a finalement pas été si difficile. Mais il me reste encore plusieurs heure avant le décollage. 

Comme nous sommes rentré du mauvais coté de l’aéroport, je n’ai pas eu toute la chaine, 2 allez retour à l’enregistrement. La deuxième fois, j’avais oublié le timbre de taxe d’aéroport.

Puis c’est parti direction les différent check point, la vérification des bagages à main se fera juste avant l’entrée dans la salle d’attente. Je reste un peu à tourner dans le couloir des salles. Discussion avec les vendeurs des boutiques, on regarde les avions atterrir, et se garer.

Puis direction la salle d’attente, scanner, douanes…Déjà expliquer que c’est bien une cigarette électronique, c’est bien le premier MOD qu’ils voient. Je suis parti pour une explication complète, la gopro étonne aussi. Puis passage au détecteur de metaux à main. Ca sonne une première fois pour mon porte feuille oublié, mais ça sonne encore, a priori le chapeau. Mais non c’est mes dreads. On les fouille pour voir si j’ai rien caché dedans, mais bon finalement je passe. Et encore 1h30 d’attente avant la montée dans l’avion…Puis on embarque vers 23h. J’ai presque cru un moment que j’allais être seul dans ma rangée de 3, mais non, je me retrouve entre un très bon facho, et le camerounais qui a réussi présent que pour affaire, mais avec aucun respect. Juste le temps de nous annoncer la température à l’arrivée : 8°, les dents claque déjà autour de moi, moi je me dis juste que c’est déjà 10 degré de plus que pour mon retour du Bénin. Et on change de jour….

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Campo, ça se mérite – J2

Et oui, allez jusqu’à Campo ça se mérite. Une belle et longue journée.

Réveil prévu à 6h30, pour être prêt tranquillement à 7h, à 6h un déluge m’a réveillé. Pas grave ça me laisse plus de temps… Jusqu’a ce que Siméon(mon référent sur place) toque à ma porte, je ne comprend pas tout mais bon, vite on est prêt. Petit de des plus copieux et on entre dans le 4×4 après avoir refait le plein d’huile. Je regarde l’heure au tableau de bord, et je comprend vite meme si j’ai enlevé le fuseau horaire, mon téléphone est passé à l’heure d’hiver, alors que je l’avais déjà décalé d’une heure la veille…et donc que j’ai été réveillé à 7h et non 6h…

On roule jusqu’à Kribi(2h de route en relatif bon état), Jusque là pas trop de problème apparant. Le soleil refait surface rapidement, on longe la mer. La radio tourne avec une reprise de « Je n’ai pas changé » par un africain, un très grand moment…

Notre arret à Kribi se fait devant un garage, le 4×4 à des gros problèmes(je soupçonnerais bien un problème de joint de culasse quand même, voir de décalage de distribution, j’ai connu tout ça avec ma clio), bref après avoir poussez jusqu’à la station essence, un débouchage d’une durite de gasoil, et deux trois coup de marteau ça repart, mais on sait déjà qu’il faut trouver un autre véhicule pour aller jusqu’à Campo, hors de question de prendre la route avec lui.

En attendant de trouver un véhicule, il doit déjà être 15h30 quand on se rend dans un petit reste, terrasse avec vue sur la plage. On passe commande pour un poulet/plantain(pour changer 🙂 ) et en attendant que cela soit prêt on descend a l’ombre des arbres sur le bord de la plage. Des enfants jouent, sorte une pirogues, font du vélo, des acrobaties devant moi. Je parle avec Siméon de ses passions Louis de Funès et Georges Brassens. Pas de Brassens directement avec moi, mais bien entendu « la mauvaise réputation » sur l’album des 20 ans de Sinsé. Je lui fait écouter, il chantonne en meme temps, il adhère complètement et trouve que c’est « vraiment un très bel hommage ».

Le repas est prêt, et encore une fois terriblement copieux. Puis on retourne en vile où normalement un véhicule a été trouvé pour continuer notre retour, mais ce n’état sans compter le retour de personnes venant de Campo sur l’état de la route, qui fait monter les enchères pour le voyage. Bref il doit être 16h30 et nous prennont la route à 6, dans un break…

En effet la piste est en grande partie très peu praticable, les grumiers ayant fait des traces énormes, il est difficile pour un break de ne pas toucher(ça touche bien d’ailleurs), en gros c’est 60km des combes grondés, pour les bourguignons. Et puis vient la montée impossible, oui celle qui est très difficile à franchir pour des 2cv 4×4 ou même des jeep aux combes, mais en Afrique il y a des bras et des jambes pour pousser, et après quelques tentatives voilà la difficulté franchi.

Le reste se fera sans trop d’encombre, mis à part une route quasiment coupé par deux camions posé, qu’il a fallu contourner dans une flaque de boue, de la largeur exact de la voiture. Et enfin arrivé à campo à…..19h, on m’avait dit 3/4heures… ça en fait 11 :). Je pense que j’ai un peu la poisse avec les véhicules terrestres quand même :).

En tout cas l’auberge est chouette, mais je n’ai pas bien vu, vu mon heure d’arrivée tardive, en tout cas première soirée passé rapidement avec Agathe, et sa famille d’expat en ballade. Et la belle Princesse de notre hôte, oui c’est son prénom 😉

Bref il est temps d’aller se coucher, il est 22h et demain on va tenter de faire un vrai réveil à 6h30. Et vu q’uno est que le 26, mais que je sais pas quand ce post sera en ligne, avant d’oublier je souhaite un bel anniversaire à Claire. L’an dernier le 27 je prenait mon envol pour le Bénin.

(Message personnel, ne m’envoyé pas de SMS ça va vous couter cher 😉 )

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Vous remarquerez la toute beauté des parures de lits ;), et pour ceux qui se posent la question sur les animaux rencontrés : je n’ai vu que des Huskies ?!?! et des singes mort.